Ferula communis
subsp. brevifolia - subsp. sousseensis
Base de données des Plantes d'Afrique. Conservatoire & Jardin botaniques de la ville de Genève.
F.E. El Alaoui-Faris & A.M. Cauwet-Marc. Acta Bot. Barc.,
48 : 5-13, 2003
F.E. El Alaoui-Faris, A.M. Cauwet-Marc, O. Fraigui,
D. Lamnaouer & R. Gorenflot
. Rev. Cytol. Biol. Vég.
Le Botaniste 27: 3-19, "2004", 2005
Note : nous maintenons ici, provisoirement, la subsp. brevifolia à ce niveau taxonomique car bien caractérisée morpho-logiquement, au moins au niveau foliaire au Maroc. C'est le taxon largement le plus répandu dans les zones littorales océaniques suffisamment arrosées où les plantes peuvent atteindre une très grande stature, comme la subsp.-type.
F. vesceritensis Coss. & Durieu ex Batt. (fig. 126, in Ozenda, Fl. Sahara: 360, 1983) est aussi considérée par Maire (contr. 2032, 1936) comme présente dans le SW marocain et très proche de la subsp. brevifolia. L'analyse de ce taxon décrit d'Algérie, n'a pas été réalisée par El Alaoui et al. qui ne retiennent pas la position de Maire et assimilent cette espèce à F. tingitana (thèse El Alaoui p.150, 1993), pourtant très distincte morphologiquement et écologiquement (étage aride subsaharien) de cette dernière et sans évoquer l'examen du matériel ancien typique en bon état (Iso. Biskra, Bou Saada, herb. Cosson, P!).
La subsp. sousseensis est beaucoup plus difficile à séparer de la subsp. brevifolia (ou F. vesceritensis) quant à l'habitus, longueur des segments foliaires fins qui dépassent rarement L. 20mm et taille du fruit très semblable pour notre matériel personnel prélevé dans certaines stations identiques à celles citées par les auteurs.
Ce taxon n'a jamais été validé, ni typifié. Il correspond pour nous à un morphotype ou chimiotype assimilé à la subsp. brevifolia qu'il conviendrait de comparer au type des 2 espèces voisines portugaise et algérienne.
Le port est cependant souvent moins volumineux et dépasse rarement 2m de haut. Les populations abondantes lors des périodes pluvieuses du littoral aride des Chtouka (O. Massa, Toufnit, Aglou, Mirhleft...) peuvent disparaître totalement une à 2-3 années de suite lors des sécheresses sévères durables (précipitations ±100mm). Il s'agit dans ce secteur plutôt de plantes bisannuelles ou pérennantes de courte durée.
Ferula communis subsp. brevifolia
Doukkala, zone littorale au S d'El Jadida
Méricarpes de la même ombelle